Les Bons profs: une meilleure outile pour le soutien scolaire

Les Bons profs: une meilleure outile pour le soutien scolaire

Les Bons profs: une meilleure outile pour le soutien scolaire


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Les Bons Profs est un site de soutien scolaire construit autour de leçons en vidéo, d’exercices interactifs et d’un suivi individualisé des élèves.
Les outils et services de soutien scolaire se multiplient. Des plus complets comme MaxiCours aux plus originaux comme le formidable Kartable dont nous avons déjà parlé ici, le web surfe sur la vague de l’accompagnement scolaire et de l’inquiétude des parents.
Les Bons Profs vient s’installer sur ce créneau du soutien scolaire en ligne en se focalisant sur les programmes de la dernière année de collège et surtout sur les classes du lycée :  seconde, première et terminale. Le site propose toute une série de cours en vidéo et d’exercices de bonne facture réalisés par des enseignants agrégés ou certifiés. Ici pas d’esbroufe multimédia et d’animations dans tous les sens. Chaque vidéo d’une durée variable montre le prof devant son tableau noir expliquer une leçon ou un point particulier d’une leçon. Les éléments à retenir figurent dans un court texte synthétique sous chaque vidéo.
Lecons video soutien scolaire
Ce site de soutien scolaire propose aussi toute une série d’exercices en appui des notions principales qui ont été présentées en vidéo. En s’inscrivant gratuitement sur le site, on a ensuite accès à un historique de travail et un système de points et badges qui viennent soutenir la motivation de l’élève.
Exercice soutien scolaire
Le résultat est sérieux. Les cours en vidéo sont de qualité et se partagent de manière astucieuse entre notions fondamentales et cours de méthode. Les exercices pour leur part proposent des niveaux de difficultés progressives avec des aides en cas de blocage et des corrigés complets.
Toute cette partie du site de soutien scolaire est entièrement gratuite et consultable librement sans limites. Les Bons Profs proposent ensuite un système d’aide supplémentaire personnalisé qui lui est payant. Une aide en direct par tchat à l’heure des devoirs de 17 h 30 à 19 h 30 tous les jours et le samedi matin. Les élèves peuvent également poser leurs questions par mail, le site promet une réponse dans les 24 h. Les bons profs offre aussi une version premium avec un système d’envoi d’exercices qui sont ensuite corrigés par des enseignants. Cela fonctionne sur un système d’abonnement qui démarre à une vingtaine d’euros par mois.
Je vous laisse découvrir le service, incontestablement de bonne qualité, qui gagnera cependant à étoffer les étagères des différentes matières par niveau. Si les programmes de terminale sont bien couverts dans la plupart des matières, en seconde vous ne trouverez que le programme de mathématiques.
Enfin il reste un petit mystère à résoudre : c’est le nom du site, pourquoi les « bons » profs ? Mais peut-être aura-t-on une explication d’un des animateurs du site dans les commentaires 🙂

C'est qoui l'informatique et comment fonctionne ?

C'est quoi l'informatique et comment 

fonctionne ?


En français, le mot informatique est bien souvent galvaudé.
Au quotidien, ce mot est fréquement assimilé à ``ordinateur muni de logiciels'', comme dans ``nous utilisons l'outil informatique pour simplifier l'administration'', ``l'informatique est en panne'' ou ``c'est la faute de l'informatique''. Ce n'est pas cette informatique-là qui fait l'objet de ce livre.
L'informatique est aussi une discipline universitaire. Malgré le mot ``science'' de la traduction anglaise ``computer science'', l'informatique n'est pas typiquement une science. En effet, le mot ``science'' est plus souvent associé à une discipline basée sur l'étude d'un phénomène réel, l'observation du phénomène et la construction de modèles l'expliquant le plus fidèlement possible.
Comme la mathématique, l'informatique n'étudie pas les phénomènes réels. Ces deux disciplines ont le privilège de pouvoir construire leur propre monde sous la forme d'objets abstraits. En mathématique, il s'agit de nombres, de relations, de fonctions, de transformations, etc. En informatique, on manipule (entre autres) des algorithmes, des programmes, des arbres, des preuves, des systèmes de réécriture, des images numériques et les vedettes de ce livre : les graphes.
L'informatique, comme d'autres disciplines, comporte plusieurs sous-disciplines ou domaines. Un sous-ensemble de ces domaines est l'informatique fondamentale. Certaines questions étudiées par l'informatique fondamentale sont directement utiles du point de vue pratique. Exemples :


  • Algorithmique. Les méthodes les plus efficaces pour traiter un problème donné (trier un ensemble d'objets, trouver un objet minimal (sinon minimum) d'un ensemble, trouver un chemin d'un endroit à un autre, etc.).
  • Structures de données. La meilleure façon d'organiser un ensemble de données dans le but d'y accéder rapidement.
  • Complexité. Une façon d'exprimer l'efficacité d'un algorithme indépendamment d'un ordinateur ou d'un langage de programmation particuliers.
Certains autres domaines de l'informatique fondamentale sont plus théoriques. 
Exemples :
  • Théorie des langages. Les différentes façons de produire et de reconnaître des suites de symboles ainsi que la difficulté d'écrire un programme réalisant ces opérations.
  • Calculabilité. Déterminer pour quels problèmes il est théoriquement possible d'écrire un programme qui le résout et pour quels problèmes ce n'est pas possible.
  • Logique. La puissance d'expression de différents types de logique et la correspondance avec d'autres systèmes formels.
D'autres domaines font partie de l'informatique pratique. Exemples :
  • Programmation. Techniques et méthodes pour organiser un programme de façon qu'il soit facilement modifiable (insertion facile de nouvelles fonctionnalités) sans risque d'introduction de défauts (en anglais : bugs).
  • Génie logiciel. Méthodes pour organiser le développement d'un logiciel de façon à obtenir un compromis acceptable entre qualité du produit final et coût du développement.
  • Informatique multimédia. Techniques et méthodes permettant d'analyser, de modifier et de synthétiser des images et des sons numériques de manière rapide et avec une qualité acceptable.
  • Systèmes d'exploitation. Techniques et méthodes pour réaliser un système d'exploitation qui assure intégrité, sécurité et performance.
  • Langages de programmation. Techniques pour construire un langage de programmation permettant d'exprimer facilement des algorithmes et facile à traduire en langage machine.
  • Compilation. Techniques pour construire un compilateur (programme qui traduit un programme écrit dans un langage en un autre langage, généralement moins évolué) de manière à ce que le programme généré soit efficace.

C'est quoi les systems d'exploitaions .un leçon pour les debutants

C'est quoi les systems d'exploitaions .un 

leçon pour les debutants.



 en informatique, un système d'exploitation (souvent appelé OS pour Operating System, le terme anglophone) est un ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des capacités d'un ordinateur par des logiciels applicatifs1. Il reçoit des demandes d'utilisation des capacités de l'ordinateur - capacité de stockage des mémoires et des disques durs, capacité de calcul du processeur, capacités de communication vers des périphériques ou via le réseau - de la part des logiciels applicatifs. Le système d'exploitation accepte ou refuse ces demandes, puis réserve les ressources en question pour éviter que leur utilisation n'interfère avec d'autres demandes provenant d'autres logiciels1.


Le système d'exploitation est le premier programme exécuté lors de la mise en marche de l'ordinateur, après l’amorçage. Il offre une suite de services généraux facilitant la création de logiciels applicatifs et sert d'intermédiaire entre ces logiciels et le matériel informatique. Un système d'exploitation apporte commodité, efficacité et capacité d'évolution, permettant d'introduire de nouvelles fonctions et du nouveau matériel sans remettre en cause les logiciels.
Il existe sur le marché des dizaines de systèmes d'exploitation différents., souvent livrés avec l'appareil informatique. C'est le cas de Windows, Mac OS, Irix, Symbian OS, Linux(pour lequel il existe de nombreuses distributions) ou Android. Les fonctionnalités offertes diffèrent d'un modèle à l'autre et sont typiquement en rapport avec l'exécution des programmes, l'utilisation de la mémoire centrale ou des périphériques, la manipulation des systèmes de fichiers, la communication, ou la détection d'erreurs.
La définition des systèmes d'exploitation est rendue floue par le fait que les vendeurs de ces produits considèrent le système d'exploitation comme étant la totalité du contenu de leur produit, y compris les vidéos, les images et les logiciels applicatifs l'accompagnant.


En 2012, les deux familles de systèmes d'exploitation les plus populaires sont Unix (dont OS X, GNU/Linux, iOS et Android) et Windows. Cette dernière détient un quasi-monopole sur les ordinateurs personnels avec près de 90 % de part de marché depuis 15 ans.
Voici trois meilleurs sites pour apprendre aprogrammer rapidement et facilement...

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1)
La premiere site et que je pense c'est la meilleur est codecademy,une meilleur site pour apprendre tel quel soit la language java,html et csss,python,c++,et autres et pour moi je vous conseille de cette site .
voilà le lien du site: http://adf.ly/1ZIN8J

2)
la deuxieme site est aussi bonne pour apprendre a programmerà partir des exercices,des leçons et des fichiers pdf pour les telecharger c'est Open Classroom
voilà le lien du site: http://adf.ly/1ZINSO
3) 
La troisieme site est codeschool ,aussi je vous conseille de ce site car il est facile à utiliser en ajoutant la rapidité d'apprendre a programmer et le reparation des machine comme les pcs,les telephones.
voici le lien du site : http://adf.ly/1ZINLr

Comment se connecter à un reseau wifi avec cmd

Vous avez besoin de vous connecter à un réseau sans fil en ligne de commandes depuis Windows ? Que cela soit pour impressionner vos amis ou pour lancer une connexion lorsque le centre de réseau et partage ne répond plus, voici comment faire. 
  1. Pour afficher la liste des réseaux sans fil à portée, saisissez la commande suivante :

    netsh wlan show networks

  2. Pour vous connecter à un réseau sans fil, vous devez avoir un profil enregistré sur votre ordinateur, ce qui signifie que vous devez vous y être déjà connecté par le passé. Pour afficher la liste des profils WiFi enregistrés, saisissez la commande :

    netsh wlan show profiles

  3. Après avoir identifié le nom du profil du réseau auquel vous souhaitez vous connecter, saisissez simplement la commande suivante pour activer la connexion :

    netsh wlan connect name="nom du profil"


Voila une liste des meilleurs Apps android en 2016





Meilleurs  applications android en 2016...
dans ce jour je vais vous mentrez les best app android en 2016,une bonne liste des apps que vous devez telecharger maintenant

meilleur application android
La nature open source de l'OS de Google signifie de crée beaucoup de meilleur application android.
Et la plupart des bonnes choses sur Android est gratuite, grâce au travail des développeurs qui le font pour l'amour seul.
Alors, voici notre sélection des meilleures applications gratuites Android vous devriez installer.

App master (uninstall master)

App master (uninstall master)

Si vous êtes un accro des applications , alors vous avez probablement vous retrouver constamment ajouter et supprimer des applications à partir de votre appareil Android.Comme son nom l'indique , app master (uninstall master) vous permet de supprimer rapidement les applications que vous avez installé et même les application qui était préinstallés sur votre appreil ,et il vous aide aussi à conserve également un oeil sur la quantité totale de mémoire disponible sur votre appareil.

Une option qui est special c'est la possibiliter de rechercher les applications et faire une liste par nom, taille , date, ce qui vous facilite de trouver l'application que vous souhaitez desinstallez.



Avast! Mobile Security

Avast! Mobile Security

Ce service gratuit packs d'application dans une tonne de fonctionnalités de sécurité, comme l'effacement à distancetélécommande de verrouillage, la gestion app, sûre la navigation Web, un gestionnaire de batterieet comme un bonus supplémentaire, un moteur anti-virus les plus populaires qui a passé le test d'AV-Test avec brio. Il est également incroyablement légerCependant, il manque une fonctionnalité de sauvegarde assurez-vous de le synchroniser avec votre ordinateur.



Auto Memory Manager

Auto Memory Manager


Quand un ordinateur a besoin d'un boost de la performance, l'un des moyens les plus évidents est de l'améliorer. ou au moins, de gérer la mémoire, c'est la même chose pour les appareils mobiles. Auto Memory Manager fournit des informations détaillées sur la mémoire, et vous permet de définir la priorité de la mémoire sur les applications. Il vaut la peine de la télécharger lorsque votre téléphone Android commence à se sentir lent.


History Eraser Pro

History Eraser Pro

History Eraser Pro rend simple de supprimer les données indésirable de votre téléphone. L'application vous guide à travers toutes sortes de données, de messages texte à l'historique du navigateur de fichiers mis en cache, puis il les efface d'un seul coup.


Juicedefender 



Aimez-vous tout sur votre Android sauf sa durée de vie de la batterie de merde? JuiceDefender est une application populaire qui conserve la vie de la batterie en désactivant les composants les plus drainants, spécifiquement la connectivité 3G/4G, lorsque votre téléphone est en veille. Vous pouvez obtenir la version lite gratuite, mais j'aimerais investir dans la version Ultimate, qui vous permet de personnaliser le moment de désactiver un signal. Par exemple, si vous écoutez Pandora vous ne voulez pas qu'il aille déconnecté simplement parce que votre téléphone a ralenti.


Speed Test



Est-ce votre fichier prend soudain une éternité à télécharger ? Si c'est la faute de votre réseau , Test de vitesse va le prouver. Appuyez sur pour tester la connectivité de votre réseau en moins de 30 secondes, affichant upload et download fois , des graphiques en temps réel montrant la cohérence de connexion et d'autres rapports détaillés de pousser sur le visage de votre opérateur quand ils essaient de rejeter le blâme sur quelque chose d'autre .



OnLive



OnLive pour Android vous permet de jouer console de la génération actuelle et les jeux PC sur votre appareil Android , en les diffusant depuis les serveurs de OnLive . Il fonctionne mieux avec connectivité 4G et la plupart des jeux nécessitent un contrôleur de jeu sans fil.



Opera Mini 7



Si vous êtes à la diète données , Opera Mini 7 est le plus rapide , le navigateur mobile le plus rétrocompatibles sur le marché. Vous n'obtiendrez pas de support Flash ou toutes les fonctionnalités de Dolphin Browser HD , mais les serveurs d'Opera compresser les pages Web tant que Mini ne nécessite que d'un dixième de la bande passante d'un navigateur mobile traditionnel .





Amped Wireless Wi-Fi Analytics Tool



Reprenant un réseau sans fil ouvert est souvent un coup de dés . Bien sûr, il a beaucoup de barres (ou arcs ou autre) mais cet outil d'analyse va plus loin, traçant la force des réseaux voisins et l'intervention sur des canaux différents . Il est obtenu suffisamment d'informations pour un professionnel pour obtenir une compréhension rapide des fréquences radio dans un espace , mais il est assez simple pour un utilisateur pour la première fois .



X-plore



X-plore est une excellente façon de regarder le système de fichiers d'un Android , et ses nombreuses fonctionnalités ajoutées sont les bonus solides. Utilisez-le pour effectuer des opérations sur les fichiers comme copier , renommer ou créer de nouveaux dossiers . Avec X-plore , les utilisateurs peuvent accéder albums Picasa , les fichiers de base de données SQLite, browse fichiers ZIP et décompresser à , et d'explorer les dossiers partagés sur les serveurs Windows et les PC .


Seesmic

Il existe de nombreuses applications Twitter sur Android - et Twitter lui-même a bousculé la scène avec le lancement de son application de sa propre marque - mais nous nous en tenons à Seesmic. Offrir un soutien pour plusieurs comptes, un widget de page d'accueil montrant les derniers tweets et un design incroyablement lisse et professionnel, c'est l'un des plus beaux exemples de développement d'applications qui existe aujourd'hui.

Seesmic pour android
  

Facebook pour Android

Facebook pour Android est absente en fonctionnalités par rapport à Facebook lui-même, mais une mise à jour récente a ajouté le support boîte de réception à l'application Android enfin de permettre à ses utilisateurs de communiquer en temps presque réel. Rapide et stable et avec plus de simplicité.

facebook pour android

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.facebook.katana&feature=search_result#?t=W251bGwsMSwxLDEsImNvbS5mYWNlYm9vay5rYXRhbmEiXQ..

Flickr

Ainsi que le support du Flickr uploading, cette application vous permet également de capturer des photos à partir de l'application et les livré avec un ensemble de filtres, de sorte que vous pouvez hipsterise votre vie en toute simplicité. Il prend en charge le partage avec Twitter et Facebook

flickr pour android

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.yahoo.mobile.client.android.flickr

Hotmail / Outlook

Microsoft s'est associé avec le développeur de SEVEN à offrir une app Hotmail officielle pour Android, qui offre aux utilisateurs une interface simple, propre, poussez le soutien de notification et vous permet même de gérer plusieurs comptes Hotmail à partir de l'app. Si vos besoins e-mail n'ont pas encore été assimilée par Google, c'est une option utile. Il a depuis été rebaptisé l'application Outlook, en accord avec les modifications apportées par Microsoft à son site électronique.

outlook pour andoid

https://play.google.com/store/apps/details?id=org.wordpress.android

WordPress for Android


WordPress for Android a commencé comme indépendant création wpToGo, avant que WordPress a décidé qu'il aimait tellement l'application et il a achetée et embauche le développeur de l'application pour la développer en interne. Il est très riche en fonctionnalités, avec la dernière version offrant une intégration complète avec d'autres applications, vous permettant de tourner le contenu et l'envoyer directement à l'application pour une mise à jour facile. Il pourrait le faire aussi avec plus d'outils d'insertion d'image,

wordpress pour andoird

https://play.google.com/store/apps/details?id=org.wordpress.android

Winamp

Oui, le même Winamp d'il ya une décennie. Il a eu une application Android depuis un certain temps, avec des mises à jour récentes ajoutant le support pour iTunes, Mac synchronisation, beaucoup d'options de musique en streaming, de nouvelles listes de diffusion et d'intégration de Shoutcast pour le support radio.

winamp pour android

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.nullsoft.winamp

Evernote

Après la version Android de Dropbox, la meilleure solution pour garder tout votre 'business' en un seul endroit est Evernote - qui vous permet de planquer et de synchroniser toutes vos notes de texte, des mémos vocaux et des fichiers sur votre téléphone et y accéder via un ordinateur de bureau.

evernote pour android

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.evernote

Découvrez l'histoire de Microsoft , une merveilleuse histoire...

Découvrez l'histoire de Microsoft , une merveilleuse histoire...
 

Tout commence peut-être quand le jeune William Henry Gates III, dit Bill Gates (Bill est une abréviation officielle du prénom William aux É.-U.), a douze ans. Élève brillant, il est scolarisé dans la très stricte et prestigieuse Lakeside prep school, un lycée privé de Seattle. C'est là qu'il rencontre et devient ami avec Paul Allen, malgré leurs deux ans d'écart.
En 1968, grâce aux bénéfices d'une vente de charité organisée par le club des mamans, l'école décide d'offrir à ses étudiants le privilège de découvrir le monde des ordinateurs en se dotant d'un terminal Teletype ASR-33 relié à un PDP-10 loué à General Eletrics. C'est de cette manière que Bill Gates et Paul Allen (qui ont alors respectivement 13 et 15 ans) découvrent la programmation en BASIC, et tombent en émerveillement pour l'informatique.
L'école pensait avoir acheté du temps d'utilisation de la machine pour plusieurs années, mais quelques passionnés parmi lesquels les deux amis ruinèrent le crédit en quelques semaines seulement. L'école dut donc faire payer l'accès à ses étudiants. Mais elle conclut un accord avec une société locale (Computer Center Corporation = CCC) pour permettre aux étudiants de gagner du temps d'utilisation (nocturne) de leur PDP-10 en échange de la recherche de bogues dans le système. L'intérêt pour CCC est alors de ne pas payer sa machine tant qu'elle y trouve des bogues.
Bill Gates et Paul Allen s'en donnent à cœur joie. Avec deux autres étudiants (Ric Weiland qui sera embauché dès les débuts de Microsoft, et Kent Evans qui décédera dans un accident), ils formeront un groupe de programmeurs : le Lakeside Programming Group. Ils ne se cantonnent pas à la recherche de bogues et en profitent pour se former à de nouveaux langages, étudier le système et découvrir ses failles, en causant parfois des dégâts. Ils iront même jusqu'à pirater le fichier enregistrant leur temps d'utilisation de la machine, ce qui leur vaudra une exclusion temporaire.
Mais cette petite équipe parviendra en fait à impressionner les responsables de CCC, qui décideront fin 1968 de les embaucher pour perfectionner le système en échange d'un temps d'accès illimité, de jour comme de nuit.
En 1970, CCC est obligé de payer son PDP-10, ce qui provoquera sa faillite. Les étudiants trouvent alors une alternative dans une autre société en échange du développement d'un logiciel de comptabilité. Ils réaliseront par la suite d'autres logiciels qui seront parfois vendus, et acquièrent ainsi une rigueur professionnelle. Bill Gates et Paul Allen commencent aussi à envisager de créer leur propre société de développement logiciel.
En 1971, Paul Allen part étudier à l'université de Washington, mais reste en contact avec Bill Gates. L'année suivante, Intel commercialise le 8008. Paul Allen a alors l'idée de développer un BASIC pour ce microprocesseur, mais Bill Gates pense qu'il n'est pas assez puissant. Ils décident plutôt de s'en servir pour réaliser un système de gestion du trafic routier, avec pour ambition de le vendre aux municipalités. Ils réalisent ainsi un véritable petit ordinateur et fondent la société Traf-O-Data afin de le commercialiser. Mais cette première expérience du commerce sera un échec, et une grosse déception pour Bill Gates.
En 1973, il part étudier à Harvard, mais reste en contact étroit avec Paul Allen. Dans le but de se rapprocher l'un de l'autre, ce dernier arrête ses études et se fait embaucher chez Honeywell à Boston, tout prêt de l'université de Bill. Il a alors de plus en plus le désir de fonder sa société, surtout qu'en 1974 Intel réalise le successeur du 8008 : le 8080. L'Intel 8080 est 10 fois plus puissant que son prédécesseur, ce qui devrait permettre de faire tourner un interpréteur BASIC. Les deux compères tentent d'intéresser des sociétés à leur projet, mais en vain. Paul Allen fourmille d'idées, mais faute de réel projet, il ne parvient pas à convaincre Bill Gates de quitter Harvard, et ce dernier se résout à poursuivre ses études.
Tout bascule en décembre de cette même année, lorsque le magazine Popular Electronics présente l'Altair 8800 de la société MITS (Micro Instrumentation and Telemetry Systems) : le Premier Miniordinateur en Kit du Monde capable de rivaliser avec les modèles commerciaux. L'Altair était, selon nos critères modernes, inutilisable :
  • processeur Intel 8080 de 2MHz ;
  • 256 octets (oui oui ! octets !) de mémoire RAM extensible à 4 Ko ;
  • pas d'écran, mais des diodes ;
  • pas de clavier, mais des interrupteurs servant à saisir les instructions machines en binaire.
Mais pour un prix dérisoire comparé à ceux des supercalculateurs, le commun des mortels pouvait assembler de ses mains un véritable micro-ordinateur, ce qui explique que l'Altair a remporté un vif succès, et est du coup entré dans la légende.
Bill Gates et Paul Allen qui avaient pressenti la percée de la micro-informatique vivent la sortie de l'Altair comme l'opportunité à ne pas rater, celle qu'ils attendaient depuis bien longtemps (ils avaient tenté quelque chose de similaire un peu plus tôt avec Traf-O-Data).
Bill Gates a alors le culot de téléphoner à Ed Roberts en personne (le fondateur de MITS et le père de l'Altair) et de lui annoncer qu'il a développé un BASIC pouvant être adapté sur sa machine (ce qui était faux). Ed Roberts se révèle intéressé, mais demande à voir.
Bill Gates et Paul Allen consacrent alors toute leur énergie à la réalisation d'un interpréteur BASIC devant fonctionner sur une machine qu'ils ne possèdent pas. Bill Gates se charge de concevoir un interpréteur fonctionnant avec 4 Ko de mémoire tandis que Paul Allen réalise un émulateur du 8080 sur le PDP-10 de Harvard.
Quelques semaines plus tard, en février 1975, Paul Allen part seul présenter leur travail au siège de MITS en emportant le code source sur bande perforée. C'est la première fois qu'il touche un Altair, mais la présentation est un succès. L'Altair BASIC est tout simplement à ce moment le seul langage de programmation existant sous Altair (il n'y a même pas d'assembleur). Ed Roberts est conquis, et décide de commercialiser leur BASIC.
Mais Paul Allen veut d'abord l'améliorer. Il se fait embaucher par MITS comme responsable des développements logiciels, et part s'installer à Albuquerque, là où siège MITS. Bill Gates le rejoint, mais ne quitte pas encore son université.
En avril 1975, à l'âge de 19 ans, Bill Gates fonde avec Paul Allen la société Micro-Soft (avec le trait d'union), en référence à Microcomputer-Software. Le trait d'union disparaîtra progressivement à partir du mois de novembre 1975. Le 26 novembre 1976, Microsoft devient une marque déposée.

II. L'émergence de la micro-informatique

Nous sommes donc au milieu des années 1970, Microsoft est née, et son but est de commercialiser un logiciel : le Microsoft BASIC. Dans le marché émergent de l'industrie du logiciel, elle fait office de pionnière.
Mais d'autres pionniers importants font leur apparition à peu près au même moment. En 1974 tout d'abord, Gary Kildall fonde la société Digital Research (DR) afin de commercialiser le système d'exploitation pour micro-ordinateurs qu'il a développé un an plus tôt : CP/M (Control Program for Microcomputers)(6). Ce dernier devient rapidement le standard en la matière, tout comme le Microsoft BASIC devient le langage de référence sur micro-ordinateur. Pendant plusieurs années, les deux sociétés vont se partager le marché selon un accord tacite : Digital Research fournit le système d'exploitation, et Microsoft les langages de programmation.
En 1976, un autre acteur important voit le jour dans un garage : Apple. Là aussi, c'est l'Altair qui aura été le déclencheur et aura motivé Steve Jobs (qui a le même âge que Bill Gates) et Steve Wozniak à se lancer dans l'aventure. Ils mettent au point leur propre micro-ordinateur (l'Apple I) et fondent Apple le 1er avril 1976 afin de le commercialiser.
Digital Research et Apple ont chacune influencé l'histoire de Microsoft. Mais en 1976, la priorité pour Bill Gates est de donner du travail à ses salariés. En effet, Microsoft a déjà commencé à grandir en recrutant plusieurs développeurs (notamment Marc McDonald et Ric Weiland, tous deux des camarades de l'école Lakeside), afin de perfectionner son BASIC et l'adapter sur d'autres plateformes. C'est aussi cette année que le système de fichier FAT est développé (par Bill Gates lui-même) dans le cadre du DISK BASIC, et que Paul Allen démissionne du MITS pour rejoindre Microsoft (il y restera jusqu'en 1983). Bill Gates réalise enfin qu'il doit choisir entre sa société et ses études, et quitte Harvard en décembre.
La société se tourne progressivement vers d'autres langages compilés cette fois-ci : COBOL (1978), FORTRAN (1977), puis PASCAL (1980). Le BASIC quant à lui est adapté sur diverses machines, y compris l'Apple II, où il est vendu sous le nom d'AppleSoft BASIC.
L'ère de la micro-informatique est alors bel et bien lancée, et le nombre de sociétés développant des micro-ordinateurs explose : Acorn, Apple, Atari, Commodore, Sinclair, Tandy, Texas Instruments… Microsoft part à la conquête de la plupart des nouvelles plateformes au fil de leur apparition, et parvient à imposer son BASIC à peu près partout. Elle atteint ainsi son 1er million de dollars de chiffre d'affaires en 1978, et en profite pour ouvrir son premier bureau à l'Étranger, à savoir au Japon (sous la responsabilité de Kazuhiko Nishi).
En 1979, Microsoft réalise la 5e version de son BASIC, et déménage à Bellevue, près de Seattle. Elle achève aussi son BASIC pour le premier processeur 16 bits d'Intel : le 8086, sorti un an plus tôt, et s'installe sur le continent européen.
Du côté d'Apple, le logiciel Visicalc est commercialisé sur Apple II. C'est un énorme succès, les entreprises achètent un micro-ordinateur uniquement pour Visicalc. Pour Apple, c'est le jackpot. Et Microsoft en profite aussi : suite à une idée de Paul Allen, elle réalise la Z-80 Soft-Card, une carte d'extension pour l'Apple II permettant de faire fonctionner des logiciels prévus pour CP/M sur Intel 8080. Cette carte est livrée accompagnée de CP/M et du Microsoft BASIC. Des dizaines de milliers d'exemplaires seront vendus, et Microsoft contribuera ainsi au succès d'Apple et de CP/M.
Microsoft fait donc les beaux jours d'Apple et de Digital Research, mais cela n'empêche pas cette dernière de se lancer dans le développement de langages de programmation, pour clairement concurrencer Microsoft. Celle-ci contre-attaque en se lançant dans le développement d'un système d'exploitation. Son choix se porte, tenez-vous bien, sur un système de type UNIX. En février 1980, elle achète une licence de l'UNIX d'AT&T, et démarre son projet XENIX : le UNIX de Microsoft. Sa commercialisation commencera dès le mois d'août, et par la suite Microsoft deviendra l'un des principaux revendeurs d'UNIX !

III. La naissance de MS-DOS

Le succès des micro-ordinateurs ne passe pas inaperçu auprès d'IBM, qui commence à s'intéresser de près au commerce des micro-ordinateurs. Elle a déjà tenté une approche dès 1975 avec la série des IBM Portable PC (les premiers portables), mais sans succès. En tant que plus gros constructeur d'ordinateurs du monde, elle ne peut pas rester plus longtemps en dehors de ce marché à très forte progression.
En 1980, elle démarre en secret un projet baptisé Chess dont le but est de réaliser un micro-ordinateur : le futur IBM PC. Jusque-là, IBM avait fait fausse route en voulant créer sa propre machine de A à Z. Mais cette fois-ci elle adopte une approche très différente, plutôt surprenante pour une société de cette envergure. Pour être capable de suivre le dynamisme du marché, une équipe de 12 personnes (the dirty dozen)est chargée de réaliser en seulement un an une machine commercialisable à un coût relativement bas.
Pour cela elle s'inspire des succès du moment et en particulier celui d'Apple : elle adopte une architecture ouverte, c'est-à-dire basée sur des composants externes achetés auprès de fournisseurs externes et en permettant l'extension de la machine au moyen de cartes (au format ISA). IBM publiera même les spécifications techniques de sa machine, afin qu'elle soit facilement clonable par d'autres constructeurs. L'idée est de toujours avoir un temps d'avance en tant que concepteur et de gagner de l'argent en vendant le BIOS aux cloneurs (sauf que le BIOS sera rapidement piraté et IBM ne touchera pas grand-chose là-dessus).
Côté logiciel, il faut que la machine dispose de tout ce qu'il faut pour inciter les éditeurs de logiciels à s'y intéresser. Leur étude du marché montre qu'ils doivent ainsi l'équiper de CP/M et du Microsoft BASIC.
IBM entre alors en contact avec Microsoft. Malgré son jeune âge (il n'a alors que 24 ans), Bill Gates sait les accueillir et les conseiller : il fait bonne impression. En particulier, il les allèche avec son nouveau BASIC pour 8086 et les persuade des perspectives offertes par une machine 16 bits au lieu des 8 bits initialement prévus(9). Pour Microsoft c'est un bon départ, car les logiciels pour processeur 8 bits devront être redéveloppés, ce qui va en quelque sorte réinitialiser le marché.
À l'inverse, Gary Kildall (l'auteur de CP/M) n'a pas vraiment le sens des affaires, et la négociation échoue. IBM se tourne alors de nouveau vers Bill Gates, qui n'hésite pas longtemps à relever le défi.
La chance sourit alors à Microsoft, car au même moment un certain Tim Patterson de Seattle Computer Products (SCP) a développé un clone de CP/M pour 8086 : QDOS (Quick and Dirty Operating System), renommé 86-DOS par la suite. Microsoft achète une licence non exclusive de QDOS à SCP pour 25 000 $, et persuade IBM de lui faire confiance. En novembre de cette année 1980, Microsoft et IBM signent un accord. C'est le début d'une longue collaboration entre les deux sociétés. Tim Patterson quant à lui commencera à travailler « à l'aveugle » depuis SCP, avant d'être embauché par Microsoft l'année suivante.
En février 1981, MS-DOS est exécuté pour la première fois sur un prototype du futur IBM PC. En juillet, Microsoft achète les droits de 86-DOS pour 50 000 $, ce qui débouchera sur un procès par la suite). Un mois plus tard, le 12 août 1981, IBM annonce officiellement son 5150 Personal Computer. Il comporte alors :
  • un processeur Intel 8088 cadencé à 4.77 MHz ;
  • 16 Ko de mémoire RAM extensible à 256 Ko ;
  • un (ou deux) lecteur(s) de disquette 5'25 simple face de 160 Ko ;
  • un écran monochrome (couleur en option).
Côté logiciel, Microsoft a tenu ses engagements, malgré un calendrier très chargé et des conditions de travail difficiles.
L'IBM 5150 était ainsi équipé d'un interpréteur BASIC en ROM, et du système d'exploitation IBM PC-DOS. Microsoft et IBM se sont en effet entendues pour qu'IBM licencie son propre MS-DOS avec sa machine (l'original IBM PC) sous le nom de PC-DOS. Bien qu'IBM propose deux autres systèmes d'exploitation avec son PC (CP/M-86 et PC/IX, un clone d'UNIX), c'est PC-DOS qui s'impose, car bien moins cher que CP/M et moins gourmand que PC/IX. L'association du nom IBM à PC-DOS et le manque de support envers CP/M ont aussi beaucoup joué.
MS-DOS devient donc rapidement leader sur PC, à la barbe de CP/M pour qui le déclin est annoncé. Cette première version de MS-DOS était composée de 4000 lignes de code en assembleur, occupait 12 Ko de mémoire, ne permettait pas de créer de sous-répertoires (il n'y avait que le répertoire racine), et ne gérait que des disquettes simple face.